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Les légumes du bord de mer à Pen-an-Dreff, à Trézien dans le Finistère

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Les légumes du bord de mer à Pen-an-Dreff, à Trézien dans le Finistère

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Ajouté le 11 mars 2024

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Trézien

Un entretien avec Jean-Joseph Picol, maraîcher de légumes bio dans le Finistère.

Jean-Joseph Picol, vous êtes maraîcher à Pen-an-Dreff, à Trézien dans le Finistère. Que cultivez-vous ?

Je cultive mes légumes sur un hectare en plein champ à 200 mètres de la mer, sur d’anciennes prairies naturelles que j’ai semées il y a 13 ans maintenant. La gamme est large : tomates, aubergines, carottes, melon, courges, carottes, salades, oignons… 

Quelles variétés avez-vous sur votre parcelle en ce mois de novembre ? 

En cette fin d’année, il y a en terre des poireaux et plusieurs variétés de choux. Fleur, blanc, rouge, pointu, rond, brocoli, ou romanesco, tous ces choux sont cultivés en ce moment. Les courges ont déjà été ramassées et sont disponibles à la vente. Il y a trois semaines, j’ai semé des salades et des épinards et vais les récolter bientôt !

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Comment pratiquez-vous le maraîchage ? Est-ce plus difficile de cultiver des légumes au bord de la mer ? 

Je pratique un maraîchage traditionnel, seul jusqu’à l’été où je suis aidé par un saisonnier. La grande majorité du travail est réalisée par tracteur et l’ensemble des mes légumes sont labellisés bios. En effet, savoir cultiver des légumes est le b.a-ba de notre travail, et nous y arrivons assez facilement. En revanche, le plus difficile est de s’adapter à l’environnement de notre parcelle et au climat… Cultiver en bord de mer peut s’avérer plus difficile ; les embruns, les forts vents et le sel abîment les plantations. J’ai donc agrandi le talus pour protéger mes cultures. 

Comment pratiquez-vous le maraîchage ? Est-ce plus difficile de cultiver des légumes au bord de la mer ? 

Je pratique un maraîchage traditionnel, seul jusqu’à l’été où je suis aidé par un saisonnier. La grande majorité du travail est réalisée par tracteur et l’ensemble des mes légumes sont labellisés bios. En effet, savoir cultiver des légumes est le b.a-ba de notre travail, et nous y arrivons assez facilement. En revanche, le plus difficile est de s’adapter à l’environnement de notre parcelle et au climat… Cultiver en bord de mer peut s’avérer plus difficile ; les embruns, les forts vents et le sel abîment les plantations. J’ai donc agrandi le talus pour protéger mes cultures. 

Comment valorisez-vous vos produits ? 

Je vends mes produits en vente directe dans un rayon de 10 kilomètres maximum et au marché de Lampaul-Plouarzel, le jeudi matin. Une vente sur place, à la ferme, est proposée tous les mardis de 17h00 à 19h00. 

Vos produits sont-ils présents dans des magasins bios ? 

Oui, de temps en temps, une partie de mes produits est proposée sur les étals de la BIOCOOP à Saint Renan. Vendre mes produits dans cette coopérative me donne de la visibilité et permet de me faire plus connaitre pour les habitants. Surtout en hiver où il y a une baisse de la clientèle… L’augmentation de la consommation de produits locaux en circuit court analysée pendant les premiers confinements s’est malheureusement vite estompée… Aujourd’hui, on remarque que la crise sanitaire de la COVID-19 a entraîné une perte de 30%* de la clientèle pour les petits producteurs. C’est important pour moi de pouvoir mettre en valeur mes produits.

Je profite de la saison hivernale, qui est toujours plus calme et moins fructueuse, pour me reposer ; et ainsi entamer l’année 2022 en pleine forme et avec de bons produits frais ! 

*chiffre communiqué par le producteur (source inconnue)

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